
Zac lâcha ma main avant de me sourire. Il s'avança vers sa mère et en le voyant, elle cessa directement sa discussion avec son convive et se rua sur son fils pour le prendre dans ses bras. Elle avait l'air sincèrement heureuse car ses yeux brillaient et un large sourire s'était planté sur ses lèvres. Zac échange quelques mots avec elle, puis, son regard se releva et se planta directement dans le mien.
Zac revint à ma hauteur et m'attrapa par les épaules. Heureusement, parce que sinon j'étais persuadé que mes jambes allaient me lâcher. On s'approcha et je souris, le genre de sourire forcé que l'on ne contrôle pas. Le genre de sourire gêné qui ne veut pas paraître vrai parce que justement, on est gênée. La mère de Zac ne détournait pas son regard du mien et plus je m'approchais, plus je sentais mes jambes trembler et mes mains devenir moites.
Mon petit-ami glissa finalement son bras autour de ma taille avant de me sourire, puis de tourner une nouvelle fois le regard vers sa mère.
- Maman, je te présente Vanessa Hudgens. C'est ma petite-amie...
Sa mère eu l'air surprise. N'avait-il donc jamais ramené de fille chez lui en tant que petite-amie ?
Elle me regarda pendant ce qui me parut être une éternité. Je tentais le sourire, mais même moi, je sentais qu'il ressemblait plus à une grimace qu'autre chose. J'espérais qu'elle voit à quel point j'étais stressée et qu'elle finisse par ouvrir la bouche, dire quelque chose.
Enfin, elle finit par sourire et me prenant au dépourvu, elle m'attira dans ses bras et m'y serra chaleureusement.
- Je suis vraiment ravie de vous rencontrer, mlle Hudgens ! Dit-elle en s'écartant.
- Je le suis également, mme Efron... Bafouillais-je.
- C'est une première ! David, vient par là !
Un homme arriva alors, tiré par quatre épingles. Je n'eus aucun doute sur le fait qu'il s'agissait du père de Zac lorsque je croisais son regard. Exactement les mêmes yeux taquin. Sa mère me présenta immédiatement. L'air heureuse. Tout mon stress s'évapora alors. Pendant une bonne demi-heure, ils s'intéressèrent à moi, me demandant ce que je faisais dans la vie, si je vivais avec mes parents, si j'avais des frères et s½urs, comment Zac et moi nous étions rencontrés. Je lançais un regard complice à mon beau brun, avant d'esquiver le sujet.
Lorsque l'on rentrait chez lui, à la fin de la soirée, j'étais sur un nuage. La famille de mon petit-ami m'appréciait malgré le fait que je ne sois qu'une petite étudiante, et que je ne vives pas dans la même facilité qu'eux.
Allongée sur le lit, tout contre lui après avoir pris une bonne douche chaude, j'avais le sourire aux lèvres. Qui aurait cru il y a quelques mois de cela, que j'aurais été heureuse d'être calée ainsi entre ses bras ?
- Tu dors ? Murmurais-je.
- J'essaie... Mais ton corps collé contre le mien comme ça... C'est pas facile.
Je ris et me tournais face à lui. Je ne voyais que l'ombre de son visage. Il était beau, tellement beau. Et à moi. Il me fit un sourire et je me rapprochais un peu plus de lui avant de l'embrassais. Les mouvements étant limités, je déposais la main sur sa joue piquante et cédais le passage à sa langue. Je l'entendis grogner et je fermais les yeux pour profiter comme il se devait de ce moment. Il glissa sa main jusque mes fesses et s'éloigna de ma bouche pour s'attaquer à mon cou. Mon c½ur battait la chamade, j'avais chaud très chaud. Des milliers de sentiments se tiraillaient en moi, mais un seul était au dessus et l'avait toujours été.
- J'ai envie de toi. Me dit-il en mordillant mon lobe.
Et ils sortirent tout seuls.
- Je t'aime.
Je ne regrettais pas un seul instant de les avoir prononcés. Je les pensaient du fond du c½ur. Zac se stoppa net. Je l'aimais vraiment, comme je n'avais jamais aimé. Même pas Austin. A côté de ce que je ressentais pour mon beau brun. Mon c½ur battait tellement vite. Il se redressa et je vis ses yeux me scruter dans le noir. Il se retourna, alluma sa lampe de chevet et je rencontrais ses beaux yeux bleus. Il avait les sourcils froncés et ses mains prirent rapidement mon visage en coupe. Il cherchait à lire en moi et je me sentis fondre.
- Qu'est-ce que tu viens de dire ? Chuchota-t-il.
Comme s'il ne voulait pas briser ce moment. Le rouge me monta rapidement aux joues, mais je n'avais pas honte. Je l'aimais. Je restais silencieuse un instant quand même, cherchant les bons mots. Je baissais les yeux. Tout était quand même plus facile dans le noir.
- Vanessa. Dit-il en relevant mon visage de fait à ce que je le regarde. Qu'est ce que tu viens de dire ? Répéta-t-il.
Je lui souris timidement. Je ne l'avais jamais vu si vulnérable. Il patienta, en silence puis j'haussais les épaules.
- Je t'aime, Zac.
Il ferma les yeux, s'imprégnant de mes mots, avant de me prendre au dépourvu et de plaquer ses lèvres contre les miennes. Fort d'abord, puis plus lentement, ses lèvres étaient douces contre les miennes, parfaite. Il m'embrassa longtemps, mais ça ne me dérangea pas. Il m'allongea sur le lit, continuant de m'embrasser, ses mains se baladant sur tout mon corps. Il venait de faire remonter la température de mon corps plus haut encore. Ses mains descendirent jusqu'à mon short, il passa une main en dessous et je lui souris lorsqu'il s'écarta pour me regarder, constatant que je ne portait aucun sous vêtements. Il lâcha un long soupir de satisfaction avant de mordre mon cou ce qui m'échappa un cri. Mes mains descendirent jusqu'à son entre-jambes. Il les attrapa et me lança un regard furibond.
- Bébé, si tu me touches maintenant... Je ne pense pas pouvoir me retenir.
Puis, il introduisit un doigt, puis deux. Avant de faire des vas et vient, d'abord lentement, puis de plus en plus fort. Mon Dieu ! Il jouait avec mon corps, comme il savait le faire. Comme lui seul en avait le secret. J'avais envie de lui, j'en avais besoin.
- S'il te plaît... Bafouillais-je.
Il me sourit, le sourire "je-suis-le-roi-du-sexe". Le sourire qu'il aimait me faire, le sourire que j'aimais voir lorsqu'il me prenait, alors en deux temps trois mouvements, je me retrouvais au dessus de lui. De son pouce il me caressa la joue et de son autre main, il retira son boxer. Il me positionna au dessus de lui, avant de m'asseoir sur son sexe. Bordel !
- Je t'aime, Nessa. Chuchota-t-il.
Je crois qu'à cet instant, mes yeux se remplirent de larmes.
- Je t'aime tellement. Rajouta-t-il.
Ainsi, il me fit passer la meilleure nuit de ma vie. J'étais totalement et irrémédiablement amoureuse.
Zac-Vanessa-Officially, Posté le samedi 02 mai 2015 14:53
La fin de soirée est genre, trop parfaite ^^